Comment accepter la déchirure pour renaître plus libre ?

Comment accepter la déchirure pour renaître plus libre ?



Quand la vie nous pousse à lâcher prise

Parfois, nous résistons de toutes nos forces à ce qui nous fait peur : rupture, perte, changement brutal. On se cramponne à ce qui est familier, même quand cela nous étouffe. Cette lutte intérieure épuise, crée de l’angoisse, nous enferme dans un cocon devenu trop étroit. Pourtant, derrière cette douleur se cache un désir profond : respirer, s’alléger, renaître à une vie plus simple et plus joyeuse.

Ce texte poétique de Laurence Traineau-Roy met des mots sur ce passage difficile : la déchirure. Elle n’est pas une fin, mais l’ouverture vers une liberté nouvelle.


Texte poétique : “La déchirure” libératrice

« La déchirure » libératrice

Et si nous étions dans une période de résistance existentielle.

Nous serions tous dans nos chrysalides oppressés, pressurés à nous débattre, à résister, à refuser la déchirure de notre cocon si familier et rassurant.

Pourtant si étriqué et asphyxiant.

Nous résisterions fermement quitte à nous mentir énormément.

Imaginons, nous ne lâchons rien, on se donne l’illusion de la vie éternelle et matérielle.

C’est le déni de la mort.
C’est le déni de nos propres mensonges.
C’est le déni de la fin de notre monde de possessions, et d’illusions.
C’est le déni de notre faim jamais rassasiée.
C’est le déni de nos vices cachés.

La déchirure, c’est la mort de ce qui ne pourra plus être possible, c’est la mort d’un système qui nous paralyse.

C’est cesser de ramper.

C’est prendre le risque de s’affranchir, franchir le voile, oser le saut dans le vide, faire voler en éclats les censures.

S’envoler vers de nouveaux mondes, des mondes où personne ne pourra nous dicter notre destinée.

C’est la mort de nos frayeurs, de nos états tétanisés.

La déchirure, c’est oser sa liberté vertigineuse risquée.

La déchirure, c’est accepter de mourir.

Ne plus être con’tenu, s’aban’donner, se confronter au néant, s’alléger.

Ne plus résister. Se relâcher.
Se détendre. S’étendre. S’entendre.

Se dilater, s’envoler vers plus grand que soi/soie si étriqué et étouffé.

Sortir du connu.
Prendre le risque de l’inconnu.
Se dé’voiler.

Sortir de son sérieux plombant.
Ne plus être coincé.

Respirer à pleins poumons, accueillir sa résurrection.

Se dépouiller.
Déchirer sa chrysalide.
Se dé’chaîner.

S’amuser.
Être joyeux et léger.

Re’devenir des enfants.

Habillé de solides ailes.

Semer une vie nouvelle.

S’aimer sans s’entre’déchirer.
Avec ingéniosité.
Faire alliance.
En toute confiance et assurance.

La déchirure, notre délivrance.

S’envoler vers un monde éthéré.
Un monde qui respecte les lois de l’uni’vers.

Les yeux grand ouverts.
Tous les sens en éveil.

Enfin, tous ensemble ré’unis bien vivants et libres de ne pas être pareils !

La déchirure, une promesse d’une vie joyeuse et légère.

Retrouver sa totale souveraineté.

Se chérir.
Rire.
Se réjouir d’être encore vibrants et vivants.

Vivre sa destinée.

Lorens
« La déchirure »
13 octobre 2020


Oser franchir sa propre déchirure

Si ce texte a résonné en vous, c’est sans doute que vous traversez une étape où le changement s’impose, parfois douloureusement. La déchirure peut faire peur, mais elle ouvre vers une vie plus apaisée, plus alignée avec qui vous êtes vraiment.

Je peux vous accompagner dans ce passage, à Lorient ou en téléconsultation, pour transformer cette résistance en renaissance.

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