Comment l’amour peut-il guérir nos blessures invisibles ?

Comment l’amour peut-il guérir nos blessures invisibles ?

Et si l’amour, loin d’être une faiblesse, était une force qui nous rend plus vivants ? Découvrez une histoire poétique qui éclaire le courage d’aimer.


Quand l’amour devient une question de survie intérieure

Ce conte de Laurence Traineau-Roy, thérapeute à Lorient, raconte la puissance de l’amour lorsqu’il est assumé, et la souffrance qu’il engendre lorsqu’il est muselé. Il parle à tous ceux qui ont peur de dire “je t’aime”, mais qui au fond aspirent à une vie plus vibrante, plus vraie, plus en accord avec leur cœur.


Texte poétique

La source, une douce mélodie

Publié le 17 Octobre 2019 par Laurence Traineau

Il était une fois un jeune comte, Hugo et une jeune comtesse, Viviane qui s’aimaient d’un amour profond mais ils n’avaient jamais osé se l’avouer car dans leur royaume, l’amour était considéré futile. C’était un sentiment réservé aux esprits faibles. Selon les sages du royaume, les sentiments étaient vains puisqu’ils n’apportaient rien de concret ou de raisonnable. Il était impossible de se fier à des sentiments amoureux qui ne sont que la conséquence d’une pulsion passagère.
Donc nos deux jeunes tourtereaux ne s’avouèrent jamais leur sentiment réciproque au risque de ressentir le déshonneur et la honte.

Les années passèrent et comme voulaient leurs ancêtres, ils firent un mariage de raison sans passion. Ils eurent beaucoup d’enfants et ne furent jamais heureux.

Jusqu’au jour où le comte Hugo partit dans la forêt pour pleurer. Et oui, vous avez bien lu, le comte Hugo pleurait depuis plusieurs mois sans comprendre la raison de ce chagrin puisqu’il avait tout dans son château pour être heureux. Un matin, il se réfugia à nouveau dans la forêt pour pleurer. À peine commença-t’il à verser sa première larme qu’il entendit une femme pleurer. Il voulu l’accompagner pour lui faire écho et cela provoqua à la fois en eux une douce mélodie apaisante et envoûtante. Au premier réflexe, il se méfia. Il connaissait le chant des sirènes qui envoûtent les marins pour les noyer. Il resta donc sur ses gardes et ne s’approcha pas de la source mélodieuse par peur d’un mauvais sort. En revanche, cette source vint à lui. C’était la comtesse Viviane.

Dès qu’ils découvrirent leur visage, ils doublèrent l’un et l’autre de chagrin. Hugo pris de panique par la survenue imprévisible de cette avalanche de larmes préféra quitter le lieu « Meaudix » et ne plus jamais y revenir. Il laissa derrière lui Viviane seule se noyer dans ses pleurs.
Heureusement, un humble berger s’empressa d’arriver pour la consoler en partageant ses pleurs, ce qui a eu comme effet de les faire rire de bonheur. Et Viviane ne put s’empêcher de lui chanter ses jolis mots : « Je vous aime, mon beau berger ».

D’après la légende, ce beau berger serait le comte Hugo. Ce dernier aurait croisé sur son chemin un berger qui menait son troupeau de moutons jusqu’à sa bergerie. Le comte en profita pour lui demander s’il accepterait d’échanger son beau costume contre le sien. Sans hésitation, le berger accepta l’offre car il allait marier sa fille et un beau costume était le bienvenu pour célébrer la belle occasion.
Quelques jours plus tard, la comtesse Viviane aurait choisi de suivre le valeureux Hugo déguisé en humble berger dans une bergerie au lieu de retourner vivre dans son prestigieux château. La comtesse et son beau berger amoureux y invitèrent leurs enfants à partager des jours plus heureux à rire et à pleurer.

Ensemble, ils eurent beaucoup d’agneaux et d’amour à partager tous ensemble.
Moralité, avouer ses sentiments amoureux est un acte de courage. L’amour est un sentiment qui nécessite le dépouillement de soi et de ses ornements.
Aimer, n’est ni posséder ni dominer, c’est au contraire se donner la possibilité de créer une douce mélodie quand nos cordes sensibles arrivent à bien s’accorder avec la bonne personne qui sait les faire vibrer.
Alors ne tardons plus, rions, pleurons ensemble quand l’occasion se présente, l’amour nous rend bien plus vivants.

Lorens56100, « La source, une douce mélodie », 5 janvier 2017


Et si vous osiez écouter vos propres émotions ?

Ce conte nous rappelle qu’étouffer ses sentiments, c’est parfois étouffer sa propre joie de vivre. Derrière les larmes et les non-dits se cache souvent une mélodie plus profonde, celle d’un cœur qui veut vibrer. Et si, comme Hugo et Viviane, vous pouviez transformer vos blessures en une nouvelle harmonie intérieure ?

Si ces mots résonnent avec ce que vous traversez, je peux vous accompagner pas à pas, avec bienveillance et sans jugement.
👉 Je vous reçois à Lorient ou en téléconsultation

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